Sachverhalt
Eine Angestellte eines Waadtländer Verkehrsbetriebsunternehmens war 2016 entlassen und bis zum Ablauf der Kündigungsfrist freigestellt worden. Die Betroffene klagte in der Folge gegen die Arbeitgeberin wegen missbräuchlicher Kündigung. Im Rahmen der Schlichtungsverhandlung verpflichtete sich die Arbeitgeberin zur Zahlung von 25’000 Franken.
Die Steuerverwaltung des Kantons Waadt entschied 2020, dass die Entschädigung als Einkommen zu versteuern sei. Das Kantonsgericht des Kantons Waadt entschied dagegen 2021, dass die 25’000 Franken kein steuerpflichtiges Einkommen darstellen würden.
Ausführungen des Bundesgerichts im Urteil 2C_546/2021 vom 31. Oktober 2022
Das Bundesgericht weist im Urteil 2C_546/2021 vom 31. Oktober 2022 die Beschwerde der kantonalen Steuerverwaltung ab. Gemäss Obligationenrecht (OR) hat der Arbeitgeber bei missbräuchlicher Kündigung bis zu sechs Monatslöhne als Entschädigung auszurichten (Artikel 336a OR).
Im vorliegenden Fall durfte das Verwaltungsgericht zunächst davon ausgehen, dass die Entschädigung vom Arbeitgeber in Anerkennung einer missbräuchlichen Entlassung geleistet wurde. Gemäss dem Bundesgesetz über die direkte Bundessteuer gehört die Zahlung einer Genugtuung zu den steuerfreien Einkünften.
Das Bundesgericht kommt im Urteil 2C_546/2021 vom 31. Oktober 2022 zum Schluss, dass die gemäss Artikel 336a OR ausgerichtete Entschädigung steuerlich in vollem Umfang als steuerfreie Genugtuungszahlung zu erachten ist. Die Entschädigung dient dem Zweck, den Arbeitnehmer für das Unrecht zu entschädigen, dass er durch die missbräuchliche Entlassung erfahren hat. Daran ändert nichts, dass die Zahlung darüber hinaus dazu dient, das Verhalten des Arbeitgebers zu sanktionieren.
Hier sind die Schlüsselausführungen des Bundesgerichts: «Compte tenu de la particularité de l’indemnité pour licenciement abusif au sens de l’art. 336a CO, il convient de suivre la position de la doctrine majoritaire, appliquée du reste dans plusieurs cantons, et d’admettre que cette indemnité entre, dans son ensemble, dans le cadre des versements à titre de réparation du tort moral prévus à l’art. 24 let. g LIFD. L’indemnité de l’art. 336a CO vise en effet à compenser l’atteinte subie par l’employé découlant du caractère abusif de son licenciement et qui, de par sa nature, implique une atteinte à la personnalité. La première finalité de cette indemnité tend du reste à compenser le tort moral causé par le licenciement. Le fait que cette indemnité ait pour seconde finalité de sanctionner le comportement de l’employeur n’est pas propre à occulter sa première finalité. Une telle indemnité doit ainsi entièrement entrer dans la catégorie des versements à titre de réparation du tort moral, au sens de l’art. 24 let. g LIFD. Il est en effet impossible en pratique de différencier les parts de l’indemnité affectées à ces finalités, alors que l’art. 336a CO n’exige pas de les distinguer. Dès lors, comme cela prévaut du reste dans le domaine des assurances sociales, c’est à bon droit que le Tribunal cantonal a jugé que l’indemnité pour licenciement abusif au sens de l’art. 336a CO versée à l’intimée devait entièrement être soustraite de son revenu déterminant pour la période fiscale 2017, en application de l’art. 24 let. g LIFD.» (E.6.5)
«Selon l’art. 7 al. 4 let. i LHID, les versements à titre de réparation du tort moral sont exonérés de l’impôt. L’art. 28 al. 1 let. h LI/VD ayant un contenu identique à celui de l’art. 24 let. g LIFD, les considérations développées ci-dessus pour l’impôt fédéral direct valent également pour les impôts cantonaux et communaux. Le recours sera donc également rejeté s’agissant de cet impôt.» (E.7).